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New MORTIS MUTILATI’s reviews !

Reviews for Mortis Mutilati‘s last album, The Stench of Death, are coming from all over the world! Below you’ll find 8 reviews written in French, Polish, Danish, German, English and Spanish!

HARD FORCE : http://www.hardforce.fr/…/mortis-mutilati-the-stench-of-dea…
Pavillon Webzine (8.5/10) : http://www.pavillon666.fr/…/chroniques-albums-cd-detail.php…
 Kvlt (9/10) : http://kvlt.pl/rec…/mortis-mutilati-the-stench-of-death-2018
 Metal Revolution (90/100) : http://www.metal-revolution.com/…/mortis-mutilati-the-stenc…
 Hellfire-Magazin : https://www.hellfire-magazin.de/mortis-mutilati-the-stench-…
 Third Eye Cinema : https://thirdeyecinema.wordpress.com/…/holy-hoarfrost-its-h…
 The Metal Mag (96/100) : http://www.themetalmag.com/mortis-mutilati-stench-death-cd-…
 Noizz Webzine (8.5/10) : https://noizzwebzine.blogspot.fr/…/mortis-mutilati-stench-o…

 

The new album of Mortis Mutilati is out!

The new album of Mortis Mutilati is out. You can buy it at http://www.mortismutilati.com

Here’s what the media says:

Heiðnir Webzine (France)
https://heidnir-webzine.com/…/mortis-mutilati-the-stench-o…/
“Grâce à un album équilibré et varié, le groupe français signe une sortie remarquée et qui ne manquera pas de séduire […] Le cocktail glauque et intimement austère de l’album charme, et c’est un nouvel album de choix de la part de Mortis Mutilati.”

Soil Chronicles (France – 7/10)
http://www.soilchronicles.fr/…/mortismutilati-thestenchofde…
“La musique prend alors une autre dimension, celle d’un métal noir fin et raffiné, puissant dans ses vocalises typiques et ses guitares rythmiques mais également très mélodique bien qu’ancré dans les thématiques les plus sombres qui soient. Encore une fois, qu’un seul gars parvienne à un tel niveau de jeu, ça me stupéfie.”

Mr. Evil (Spain – 8.5/10)
http://mrevilrock.blogspot.fr/…/mortis-mutilati-critica-rev…
« Muy interesante la propuesta de Mortis Mutilati, con una producción adecuada para este tipo de música. Suena muy bien sin resultar artificial o sobreproducido. Tras varias escuchas no dejaras de encontrar nuevos detalles en la música. Echadle la oreja, no os arrepentiréis.

Murmure (Netherlands – 8/10)
http://murmuremetal.com/mortis-mutilati-the-stench-death
“The Stench Of Death is een sombere en meeslepende plaat, barstensvol slimme elementen die fans uit verschillende genres zullen aantrekken. De muziek staat bol van emotie, de gitaarpartijen zijn melancholisch maar hebben toch een vlijmscherp en gitzwart geblakerd randje. Een aanrader.”

metalbrothers.es (Spain – 7.75/10)
http://metalbrothers.es/…/mortis-mutilati-the-stench-of-de…/
“Gran trabajo, sólido, atmosférico, melodías pegadizas mezcladas con pasajes de Black en estado puro. Lo mejor de todo es que este artista francés lleva estos temas al directo con músicos.”

Battle Helm Magazine (UK, USA, Sweden – 4/5)
http://battlehelm.com/r…/mortis-mutilati-the-stench-of-death
“This is supposed to be black metal but I suspect that there is much more to it than just that tag. There is something to this that I like, a lot. It isn’t as chaotic as some black metal can be. But it is also that control that fascinates me.”

Grind On The Road (Italy – 7/10)
http://www.grindontheroad.com/…/mortis-mutilati-the-stench-…
“The Stench of Death non è la classica stronzatina da one man band autoprodotta, i suoi 50 minuti possono scoraggiare ma scorrono via senza pesare. Se il goal voleva essere quello di descrivere il tetro afrore della morte allora la missione è compiuta.”

Imperiumi.net (Finland – 6/10)
http://www.imperiumi.net/index.php?act=albums&id=18542
“The Stench Of Death on ihan kelpo levy, ei sen enempää. Suuret tuntemukset jäävät tästä välittymättä, vaikka yritystä kovasti parempaan onkin. The Stench Of Death on melkein ihan hyvä levy.”

MORTIS MUTILATI premiere new track

Today, Mortis Mutilati premiere the new track « Crevant Laveine » at heavily trafficked web-portals below. The track hails from the band’s highly anticipated third album, The Stench Of Death, set for international release on January 1st, 2018.

Hear Mortis Mutilati‘s « Crevant Laveine » exclusively here:

NO CLEAN SINGING (USA)
HERETIK (France)
LEGACY (Germany)
KRONOS MORTUS (Hungary)
KVLT (Poland)
ETERNAL TERROR (Norway)
TRUE METAL (Italy)
ROCK IN SPAIN (Spain)

Cover and tracklisting are as follows:

  1. Nekro
  2. Echoes From The Coffin
  3. Crevant-Laveine
  4. Regards D’outre Tombe
  5. Onguent Mortuaure
  6. Portrait Ovale
  7. Homicidal Conscience (feat. Devo Andersson)
  8. Invocation A La Momie
  9. L’odeur du Mort
  10. Ecchymoses

Pre-orders: http://www.mortismutilati.com

Interview exclusive d’In Articulo Mortis !

Le magazine Portugais VERSUS a récemment publié une longue interview du groupe Black Metal In Articulo Mortis que vous pouvez retrouver traduite en français ci-dessous.

Par Cristina Sá

Salut ! Est-ce que c’est possible de vous persuader de revenir au Melodic Black Metal ? J’ai adoré cet album.

S : Refaire un album? à voir entre nous car à la base “Testament” comme son nom l’indique n’appelle pas à avoir une suite mais sait-on jamais…

C : Salut et merci d’avoir adoré notre musique, nous avons mis tout notre cœur, maintenant revenir au black métal je ne sais pas trop peut être un mélange de pleins de style de métal mais pour ma part je suis plutôt lent alors peut être dans 10 ans si tout le monde est motivé !

M : Merci pour le compliment. Reformer IAM, nous en parlons bien sûr de temps en temps lorsque que nous nous retrouvons, mais ce n’est pas d’actualité pour le moment. Peut-être un jour, qui sait…

J : Notre envie de jouer est toujours présente, nos vies actuelles ne nous laisse pas beaucoup de temps d’y revenir, mais rien est impossible et peut être qu’un jour … un autre testament verra le jour.

Je voudrais aussi savoir si nous avons-là l’édition de «Testament» de 2012 ou s’il agit d’une réédition.

S : Testament a été enregistré entre 2012 et 2013 et il n’y a pas d’autre version.

C : C’est la bonne édition de Testament un album réfléchi et muri avec le temps !

M : Il n’y a pas eu de réédition, l’album a été enregistré entre 2012 et 2013, et nous n’avons fait presser ce cd qu’en 2016. Nous avons mis presque 2 ans de plus pour finaliser le mixage /mastering et la pochette !

J : Il n’y a qu’un seul Testament, nous avons juste prit le temps de le faire car nous voulions qu’il soit le reflet de ce que nous étions à l’époque et de ce que nous sommes aujourd’hui ..

Pourquoi n’avez-vous pas été capables de lancer cet enregistrement en 1995 ?

S : je ne me rappelle plus très bien mais il me semble que nous étions en train de splitter.

C : C’était prévu mais nous n’étions plus trop d’accords sur la façon de voir le black métal de l’époque et le groupe c’est dissout.

M : Nous avions prévu d’enregistrer cet album en 1997, mais des divergences sur le fond et la nature du Black Metal, on fait que des membres ont quitté le groupe avant sa réalisation. IAM a splitté peu de temps après.

J : Nous étions jeunes et même si on savait ce qu’on voulait, le manque de moyens techniques et financier associés à un manque de maturité artistique, nous a conduit à sortir une première démo qui n’était pas aboutie comme nous le souhaitions.

Et pour quelle(s) raison(s) avez-vous dissout le groupe avant d’avoir eu le temps de vous affirmer dans la scène Métal? Est-ce que vous vous êtes lassés de ce genre aussi vite ?

S : Le groupe a splitté et nous sommes passés à autre chose

M : Nous ne nous sommes jamais lassés du Black Metal.
Après la sortie de « Sombre Mélancolie », nous commencions à avoir une certaine notoriété dans l’UG ; Mais nos divergences de visions et d’opinions concernant les différentes idéologies du Black Metal ont abouti à l’arrêt du groupe.

J : Nous nous sommes retirés au moment ou les idéaux avaient dépassés la musique, ça ne nous correspondait plus. La provocation et la surenchère avaient dépassés l’idée même de créer une musique différente et hors système … Ce mouvement faisait ce que la société attendait de lui … c’était rentré dans le système.

Je sais que la France ne manque pas de groupes qui jouent ce sous genre. Mais ne trouvez-vous pas que vous auriez fait la différence ?

S : possible, à l’époque nous n’étions pas beaucoup le créneau mélodique et
Atmosphérique avec voix claire, quant à savoir si nous aurions fait la différence nous ne le saurons jamais.

C : Faire la différence je ne sais pas, mais nous aurions pu être a notre 4eme album si on avait continué et être un groupe référent pour la jeune génération !

M : Nous n’étions pas nombreux à jouer du Black Metal mélodique dans l’Underground Français au début des années 90 (1994/1996), mais Je ne sais vraiment pas si nous aurions fait la différence ; surement…

J : Notre différence est clairement dans les mélodies, c’est simple de faire une musique violente rapide et agressive. Mais de la rendre mélodique, audible et accessible, c’est plus compliqué …

Comment caractérisez-vous votre Melodic Black Metal ?

C : Comme un exutoire cela nous aide a faire ressortir les choses qui sont au plus profond de nous, De la mélodie qui nous apaise et des passages violent pour notre colère.

J : Chaque écoute de l’album est comme un voyage initiatique à la fois mélancolique et torturé, où nos repères volent en éclats et laissent apparaitre une autre image de soi. C’est un parcours mystique à la recherche d’une autre vérité.

Et qu’est-ce qui en survit dans vos carrières musicales actuelles (si vous n’avez pas définitivement quitté cette voie artistique) ?

S : En ce qui me concerne je suis chanteur lyrique professionnel et acteur, j’ai également un projet d’Electro-Wave.

C : Des membres du groupe ont continués après dans d’autres formations mais la plupart de nous préférons écouter que composer maintenant !

M : j’ai stoppé toutes activités dans le milieu du Black Metal fin 1997. Depuis 2008 je gère un label indépendant, nous produisons des groupes plus typés punk rock et rock.

J : La première chose qui n’a jamais changé c’est l’amitié, on est toujours aussi proches plus de 20 ans après. L’amour de la musique et bien sûr du métal.

À qui laissez-vous vos biens sur Terre dans ce «Testament» (ou, en d’autres mots, de quoi parlent les poèmes qui accompagnent la musique pour chaque chanson de cet album) ?

S : Les biens présents dans le testament sont les morceaux en eux-mêmes et rien d’autre, en ce qui concerne les textes certains datent des années 90 et les autres de la période à laquelle nous avons enregistré l’album, les thématiques sont assez gothiques voire ésotériques : Lunar State – Embrace the Reaper’s Wrath notamment.

Qui vous a fait la couverture pour la jaquette de l’album ? je comprends aisément le rapport avec le titre/thème de l’album, mais j’adore le côté « vieillot » de l’image.

S : Un ami graphiste nous a fait la pochette, nous cherchions à nous démarquer des clichés en matière de pochettes métal (photos de forêts ou de lacs en noir et blanc, mauvaises illustrations de démons ou vampires) tout en gardant un côté gothique et lugubre.

M : L’Artwork de l’album a été réalisé par Hugo, un ami qui s’occupe des créations graphiques des groupes de notre label. Il a bien compris le thème et nos attentes. Nous sommes vraiment satisfaits de son travail et de la pochette.

Si j’ai bien compris, l’enregistrement de cet album est récent. Où l’avez-vous fait ? Qui vous a soutenu dans cette dévotion ? Comment vous vous êtes organisés – et surtout comment vous vous êtes retrouvés au bout de toutes ces années ?

M : L’album a été enregistré entre 2012 et 2013 à Paris et Avignon, par Yann, César et Nicolas de Cynergy Sound Studio. Ils ont été vraiment très pro, et très conciliant. Ils ont eu beaucoup de patience avec nous, et nous ont énormément aidés pour concrétiser ce projet.

Comment vous vous êtes organisés – et surtout comment vous vous êtes retrouvés au bout de toutes ces années ?

M : Nous avons enregistré l’album en trois temps. Je suis passé en studio fin 2012, pour enregistrer les pistes de guitares rythmiques et la première base de l’album, ensuite les gars du studio sont venus chez nous durant l’été 2013 pour nous faire enregistrer la seconde partie des guitares rythmiques et lead, ainsi que la basse. Nous sommes retournés en septembre 2013 au studio pour retravailler les partes de batteries et enregistrer le chant.
Il n’y a pas eu de retrouvaille, car nous ne nous sommes jamais quitté depuis la fin du groupe. Nous continuons bien sûr à nous voir et nous sommes toujours très proche, une amitié très forte nous lie depuis la création d’IAM.

J : On ne s’est jamais quitté

Comment ont les fans de Black Metal réagi à ce lancement tardif, mais quand même nécessaire ?

S : Tout d’abord nous avons sorti cet album pour nous même, pour boucler une boucle, les gens qui nous connaissaient à l’époque ont aimé l’album, pour le public actuel c’est un peu plus mitigé car notre album dans son style est un peu anachronique avec son son des 90’s mais c’est notre son et nous ne le renions pas; de plus le son global actuel en matière de black Metal a beaucoup évolué, il y a beaucoup d’expérimentations dans la dissonance et le bruitisme d’un point de vue uniquement musical, je trouve ça très bien que le style évolue c’est absolument nécessaire.

M : Les personnes qui nous connaissaient et nous écoutaient dans les années 90 ont vraiment appréciés l’album. Certains ont été surpris par les nouveaux arrangements des compositions et du son qui est beaucoup plus propre. Beaucoup de nostalgie en ressort aussi. C’est le principal pour nous.
Noémy de « Solstice Promotion », s’est occupée de défendre notre « Testament ». Suite à cette promo, nous avons eu beaucoup de retours positifs. L’album a été bien apprécié dans l’ensemble.

J : Les retours sont très positifs, certains regretteront peut-être le son très garage de notre première démo, mais nous souhaitions réellement mettre en avant les mélodies et la voix.

 

Osculum Infame interview Versus Magazine

Par Cristina Sá

Salut ! Osculum Infame a commencé en 1993. C’est beaucoup d’années. Quels ont été les moments les plus importants de ce long parcours ?
Avec le recul, faire partie d’un des premiers groupes de Black Métal français est un des moments les plus importants de l’histoire du groupe, c’est ce qui a forgé les fondations de notre nom. Ensuite les moments qui restent gravés dans ma mémoire seraient la signature du groupe sur un label étranger, nous sommes les premiers du genre à avoir été exporté depuis la France. Il y a aussi notre participation à la première édition de Under The Black Sun en 1997 je crois, ce qui devait être un des premiers festival Black Metal de l’histoire. Notre séparation durant l’enregistrement en 1999 de ce qui sera en partie plus tard, reénregistré, l’album « The Axis Of Blood ». M’amenant à créer Arkhon Infaustus. Puis en 2008 sur un coup de tête avec mon batteur Malkira, nous nous sommes enfermés dans son studio pour composer et enregistrer en un week end le EP « Quwm ». Le reste n’est pas encore assez vieux pour être des moments importants.

«Axis of Blood» est votre deuxième album. À quoi se doivent les longues périodes qui séparent les lancements du groupe ?
Certaines tensions latentes au sein du groupe on provoquées naturellement un arrêt des activités en 1999. C’était dû essentiellement à l’image politisée qu’on nous collait. Je n’ai jamais fait de politique dans ma musique ni ailleurs, ça ne m’intéresse absolument pas. Je ne pouvais pas continuer le groupe sans pouvoir véhiculer le message que je voulais réellement. C’est pourquoi j’ai créé Arkhon Infaustus afin de pouvoir retransmettre les idées que je voulais. Le chanteur et le bassiste aillant quitté le groupe mon batteur et moi nous avons toujours voulu réformer Osculum Infame mais nous ne voulions pas que cette image bassement politisée nous colle alors nous avons attendu jusqu’en 2008. Ça nous manquait depuis longtemps et il était hors de question pour moi de changer le nom du groupe, c’était MON histoire.

Comment décrivez-vous le son caractéristique de votre groupe ? Est-ce que ça a beaucoup changé entre le premier album (de 1997) et le deuxième (paru en 2015) ?
Je ne peux pas vraiment parler de son caractéristique, jusqu’à Dor-Nu-Fauglith j’enregistrais avec les moyens du bord. Des petits amplis pourris et un seul micro pourri qui me servait pour tout. Depuis je me suis passionné pour les sons, je travaille beaucoup dessus. Ce qui pourrait sembler être un simple son est en fait souvent 2 ou 3 amplis différents et autant de pédales de distorsion très spécifiques pour essayer d’atteindre ce que je recherche. Mais mes choix changent suivant le moment, nous enregistrons actuellement 4 nouveaux titres pour un mini album et je compte le faire dans un esprit plus cru et déguelasse, un peu à la manière de « QUWM » mais en plus maîtrisé.

Quels sont les grands thèmes des deux albums et comment reflètent-ils le mûrissement du groupe (en tant que personnes et artistes) ?
Les thèmes sont largement différents à ces deux époques. Lorsque j’ai créé Osculum Infame j’étais mineur, j’habitais chez mes parents et je pensais faire partie d’une certaine élite alors que je ne connaissais rien à la vie. Le message est donc très différent quand tu penses que le futur est devant toi et que tu vas changer les choses. Quand tu as vécu et que tu te rends compte que le monde, la vie, la race humaine en général sont encore plus immondes et ingérables que tu ne pouvais l’imaginer tu commences une chute sans fin. Et c’est mon cas. Aujourd’hui je ne peux parler dans mes textes que de perdition, d’auto destruction, d’apocalypse. Et ça se ressent aussi dans ma manière de composer. Je ne crois plus en rien, je suis mort à l’intérieur. Ma vie ne tient qu’à un fil.

Y-a-t-il des groupes (français ou pas) qui vous ont influencés depuis le début ?
Non, absolument aucun en France. Ensuite LE groupe qui m’a fait changer, qui m’a fait assumer ce qu’il y avait en moi, qui a été une révélation pour tout ce que j’ai fait ensuite est Deicide avec l’album « Deicide ». J’avais découvert ce groupe dans une petite boutique Metal a Paris en 1990, le Cd n’était pas encore disponible et je l’ai eu en tape. Ça a été un tournant dans ma vie. Du satanisme musical à l’état pur. À partir de là je savais ce que j’étais et ce que je voulais faire et pour qui je voulais le faire. ensuite j’ai réalisé un de mes rêves, j’ai fait une tournée Européenne avec Deicide, vivant 24h/24h avec Glen Benton, et en fait c’est un gros sale con de redneck inculte et qui ne s’intéresse à rien. Il est lâche et à une énorme grande gueule. J’ai failli lui éclater la tête à Glasgow mais son garde du corps l’a protégé. Plutôt décevant donc même si il a réussit quelque chose qui est gravé en moi pour toujours.

Qui a fait la photo de la pochette pour «Axis of Blood» ? En quoi ça illustre l’esprit de l’album ?
La couverture « The art of Hanging » à été réalisée par Sylvain Doerler qui travaillait pour et chez Kaosthetik. Cette photo me fascinait déjà 10 ans avant que je demande la permission de la raccorder à Osculum Infame. J’ai toujours su qu’elle serait la prochaine couverture d’un album du groupe. Sur l’originale il y a 3 ombres représentant les 3 leaders du label Kaosthetik, il nous a fait une version sans les ombres pour The Axis Of Blood. Cette photo parle d’elle même: La mort, le froid, le silence, le néant.

Est-ce que vous faites de concerts ? Quand et où auront-ils lieu ?
Nous avons fait peu de concert, ce n’est pas le but. Et Osculum Infame a toujours cette image trop sulfureuse pour que des promoteurs osent nous proposer des concerts, surtout avec le mouvement grandissant fasciste que sont les « Antifas ». Ce sont des gens trop stupides et qui mettent tout le monde dans le même panier. Au même titre que les terroristes islamistes les Antifas sont des fanatiques qui se cachent derrière un symbole positif afin de répandre une sorte de chaos inutile et lâche. Si vous ne pensez pas comme eux vous devez être détruit au nom de l’amour fraternel. S’ils apprennent que la cousine de votre boulanger vote pour l’extrême droite ils vous mettrons sur leur liste noire comme « activiste Nazi » et ferons tout pour vous empêchez de jouer. Ça n’a absolument aucun sens. Donc pour l’instant nous n’avons pas prévu de concert, juste quelques idées auxquelles nous allons réfléchir.

Quel est le plan d’Osculum Infame et de Solstice Promotion pour promouvoir «Axis of Blood» ?
Nous n’avons aucun plan. Solstice se contente d’essayer de faire son travail de promotion et moi de leur mettre des bâtons dans les roues car je ne peux pas dire que je suis très à l’aise avec les interviews. Parler de moi me semble difficile et est un exercice compliqué. Je suis quelqu’un d’extrêmement replié sur lui même.

Est-ce que vous connaissez des groupes portugais ? Avez-vous déjà été chez nous ?
J’ai joué au Portugal une ou deux fois mais c’était avec Arkhon Infaustus. Et j’ai déjà passé un peu de temps là bas en vacances lorsque je sortais avec une fille originaire de Porto.
En groupe je n’ai vraiment rencontré que Corpus Christii, Decayed… Sinon je connaissais Filii Nigrantium Infernalium, les vieux enregistrement de Moonspell… Je suis désolé je ne suis pas trop expert en Metal portugais…

Cet album a été lancé pour la première fois en 2015. Avez-vous déjà du matériel pour un nouvel album 2 ans après ?
J’ai dû enregistrer depuis ces 20 dernières années assez de riffs et de titres pour 3 prochains albums d’Osculum Infame. Mais j’ai toujours un besoin inexorable de créer lorsque je travaille sur un projet. Je mélange de vielles idées avec celles qui m’arrivent sur le moment. Le mini album que je prépare est un mélange d’idées d’il y a 10 ans et de choses très récentes. Il n’y a pas encore de titre définitif pour ce mini album. Ça sera certainement annoncé dans l’année par Battles’krs.

Voulez-vous laisser un dernier message à nos lecteurs ?
Merci pour l’interview. AMSG.
Deviant Von Blakk

THE NEGATION : A Prayer for Those I Will Have to Kill (full version)

THE NEGATION are opposed to those who deny or avoid the cold and immaterial law of reality. THE NEGATION is firstly a concept, a vision of our global society based on the Bretton Woods treaty and built on the ashes of the second world war. This entity becomes hypertrophied, hypercomplexe, overconsumptioning and consequently very unstable. Many facts validate these observations ; however we live in a total denial. At the top of the pyramid, our elite who governs in the light and in the shadow is corrupted and do not assume any decision or responsibility. « Aristocracy has three successive ages. First superiorities, then privileges and finally vanities. Having passed from the first, it degenerates in the second and dies in the third. » (François-René de Chateaubriand). The rest of this monument is made of the powerful and paralyzing forces of consumer society, a machine building consent able to change free humans into a flock of lambs which will awake when they will see the light of the slaughterhouse. We entered in an end of cycle period which will lead us to destruction and death.

https://www.facebook.com/the.negation.band

Sektarism: interview in Portuguese

Interview in Portuguese with Sektarism inside the digital magazine Versus Magazine

Thanks to Cristina Sá for the translation. The french version is available for consultation below.

 

Quand est-ce que cette journée sacrée a commencé ? Quels ont été les principales étapes de ce voyage spirituel ?

Sektarism en tant que tel a été formé en 2005, pour une première sortie (la demo L’offrande) en 2008. En réalité le parcours spirituel -ou plutôt les parcours, un pour chaque membre, tous différents- remonte à bien plus longtemps. Il a fallu un certain temps avant que des projets en désirs parviennent à maturation et que les bonnes personnes se rencontrent, afin de permettre à l’extension doom des Apôtres de se constituer. Les racines en sont plus profondes.

Sektarism fait de la musique ? Du théâtre ? Les deux ? Car tout en vous semble être imbu d’un profond dramatisme.

Si nous ne devions coller qu’une seule étiquette sur notre style, ce serait holy ritual doom. Je crois que cette appellation résume le mieux ce que nous faisons. Sektarism est une entité musicale, évidement. Théâtrale non. Il y a bien une certaine théâtralité dans la façon dont nous nous produisons sur scène, mais d’une part il en est ainsi d’énormément de groupes (et dans un sens cette théâtralité est commune au metal et même au rock ‘n roll au sens large, même sans costumes), et d’autre part si « théâtre » implique de jouer un rôle défini à l’avance alors cela ne colle pas avec l’esprit d’improvisation et de lâcher-prise qui nous anime. Nous faisons une forme d’art brute et vivante qui emprunte principalement au doom mais pas seulement, et qu’il serait au final réducteur de vouloir trop classifier.

D’où est venue l’idée de créer un collectif capable de produire une telle manifestation artistique ?

Le groupe a été fondé comme un nouveau visage des Apôtres de l’Ignominie. Il y a eu à l’origine cette congrégation de personnes animées par un rapport commun à la musique et au satanisme, qui s’est initialement articulé autour des groupes Malhkebre et Darvulia. Mais rapidement le désir s’est fait sentir de véhiculer les idées et conceptions des Apôtres sous d’autres formes musicales, le black metal seul ne permettant pas d’exprimer correctement tout le panel d’émotions que nous avions. Il a été naturel de s’orienter vers une forme de musique lente, massive et oppressante, permettant d’appréhender pleinement la transe que doit induire la musique sacrée.

Peux-tu mentionner des groupes animés d’un esprit pareil (ou semblable) en France (ou ailleurs) ?

Il y a de nombreux groupes dans lesquels nous nous reconnaissons, et qui dans une certaine mesure nous influencent. Pour la France nous pouvons citer Monarch par exemple. Si il y a une référence étrangère qui tient particulièrement à cœur, par son idéologie, son approche du  son et son aura, c’est assurément STABAT MATER. Le sentiment de putréfaction spirituelle, de cruauté, de noirceur dépourvue de tout compromis humaniste est une immense influence pour nous. Ecoute un titre comme « Chambers of torture » pour comprendre ce qui anime Sektarism.

Qui fait la musique dans le groupe ?

C’est principalement Messiatanik Armrek (guitare) qui écrit les riffs servant de base aux morceaux. L’ensemble est ensuite travaillé en commun par le groupe.

Quelles influences inspirent la musique de vos productions ?

Ce monde désolant et décadent, l’absence de vision de nos contemporains, le spectacle des crimes et de la souffrance faisant tourner sans fin la roue de l’existence, broyant vie après vie de façon implacable… ce monde ne mène nulle part si l’on a pas ancré en soi la quête d’une élévation, quel que soit le chemin que l’on lui fait prendre. Seul l’individu allant au bout de lui-même peut y parvenir, et seul le soutient d’une assemblée de frères et sœurs allant sur la même voie peut y aider. Sektarism utilise le collectif pour élever l’individu, quand notre société érige l’individu en absolu pour mieux le noyer dans la masse. Ce monde nécessite définitivement qu’on lui fasse la guerre.

Et qui écrit les mots (plutôt les « vociférations ») pour les compositions de Sektarism ?

Eklezjas’tik Berzerk et Messiatanik Armrek sont responsables de l’écriture des textes, toujours posés par-dessus la musique une fois celle-ci complétée.

D’où vient l’inspiration pour cette partie de vos pièces artistiques ?

Des mêmes horreurs et déceptions que pour la musique décrites plus haut. Tout est lié.

Avez-vous eu des expériences qui puissent vous aider à créer l’enveloppe dramatique pour vos œuvres et leur présentation ?

Il y a peu et trop à répondre à cette question à la fois. Sektarism est la matérialisation de ce que nous sommes, c’est assez simple. Chaque difficulté, chaque rencontre, chaque méditation peut être une expérience. Elles font partie de notre vie quotidienne, nous les accumulons et les utilisons. C’est avant tout un processus humain, que chacun de nous poursuit à sa façon.

C’est comment enregistrer un album de Sektarism ?

C’est un processus que nous souhaitons garder le plus naturel possible. La structure des titres est travaillée à l’avance mais leur enregistrement est fait live en studio, tous ensemble, en une seule prise. Le but est de conserver le plus possible de spontanéité et d’authenticité. Et tout comme pour les concerts, chercher une transe qui donne en retour une vibration unique à la musique. C’est une façon risquée de faire car on ne peut que difficilement retoucher les erreurs, même si nous pouvons en conserver sur l’enregistrement final.

Si j’ai bien compris, concerts et séances d’enregistrement coïncident. Est-ce que vous répétez les présentations, ou vous n’en faîtes qu’une pour chaque manifestation artistique ? (Je n’ose pas parler exclusivement de musique.)

Non, ces deux exercices ne sont pas liés. Nous enregistrons live en studio, donc sans public. Quant aux concerts nous n’en avons enregistré qu’un seul : la cérémonie de mars 2015 aux Voûtes, à Paris. Une cérémonie déroulée dans des conditions particulières, qui a été pour nous une grande réussite et que nous tenions à célébrer via une tape live limitée.

Est-ce que ce nouveau lancement est très différent des précédents ?

Non, c’est plus l’aboutissement d’un travail étalé sur plusieurs années et une évolution logique, technique et stylistique. Le résultat d’une continuité, même s’il comporte certains objectifs qui nous recherchions et que nous avons atteints, notamment et terme d’artwork ou de durée des titres.

À qui a été confiée la tâche de faire l’illustration pour la couverture de cet album ? Cela a un air tout médiéval (comme ça se doit pour un album qui s’appelle «La Mort de l’Infidèle».)

La conception en revient à Mystik Dementia, collaboratrice des Apôtres de longue date et qui a déjà accompli un travail remarquable pour Malhkebre notamment. Encore une fois elle a réussi à mettre en forme les visions les plus adaptées à cette épître. L’album n’aurait pas pu avoir un autre visage, c’est à elle que nous le devons.

Qui est cet Infidèle, qui est devenu le thème central de cet album ?

L’infidèle a plusieurs visages. Il est celui qui se détourne de la voie, qui renie ses principes, qui abandonne. Celui que ne veut plus se montrer digne de la Révélation. Celui qui rejette ses frères. Il doit être puni, vilipendé et pardonné non pour son bénéfice mais pour le nôtre. Mais l’Infidèle est aussi celui qui n’ayant pas de chemin ne veut pas en avoir, c’est l’âme vide, le cœur froid, le matérialiste, l’athée, celui qui prône le confort et la facilité comme fin en soi dans un monde cynique à son image. Celui-ci et ce monde doivent mourir, pour eux aucun pardon n’est possible, car il est plus grave de refuser d’affronter les épreuves qui nous sont tendues que d’échouer à le faire.

Où êtes-vous allés/irez-vous répandre votre message ?

Notre prochaine cérémonie aura lieu au festival de l’Homme Sauvage à Aspet, dans les Pyrénées, les 29 et 30 septembre. Une date importante en compagnie de Stille Volk, Treha Sektori, Common Eider King Eider et de nombreux autres artistes de renom des scènes doom, rituelle ou ambiante. Ce festival est un concept en lui-même, une célébration des énergies primaires, nous sommes impatients d’y être.

Veux-tu laisser un dernier message à nos lecteurs ?

A.M.S.G.

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